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Collège Gaëtan Denain Compiègne (60 - Oise)
Dernière actualisation : 21/01/12

Grâce à quelques clics et une adresse mail bidon, Ruth Cassel a pu s’inscrire sur le site perdu-de-vue.com et y déposer une vieille photo de classe en noir et blanc trouvée dans les affaires de son père. La manip n’a qu’un seul but : l’aider à différencier les deux blondes aux yeux noisette sur la photo, Marie-Ève et Ève-Marie, respectivement la mère de Ruth et sa sœur jumelle, décédées à vingt ans d’intervalle. Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale S3 se manifestent. L’ex-beau gosse de la classe, une prof de philo à la retraite, une copine des jumelles et, en prime, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de répondre. Tout pourrait s’arrêter là… Mais la photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre commis l’année de la terminale, celui d’Ève-Marie. Ils parlent d’un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause l’une des personnes que Ruth aime le plus au monde, son propre père, Martin Cassel…
Vingt ans de prison pour Kolia ! Son frère pourrait-il être condamné si lourdement ? Anna refuse d'y croire. Le jury n'obéira pas aux réquisitions. Mais s'il le fait ? Si, par paresse ou par conviction, les jurés envoient Kolia pour vingt ans en cellule ? Il aura quarante-cinq ans à sa sortie : Anna sent que la tête lui tourne." Trois jours au coeur d'un procès. Deux accusés, frère et soeur, et la petite dernière, libre, mais dont le sort va être également scellé. Trois jours seulement - où l'on retient son souffle - pour se forger une intime conviction.
De père en fils, les Squire exercent le métier de barbier, auquel revient la macabre obligation de raser les morts avant leur grand voyage vers l'au-delà.
"Les enfants, je vous présente, Liouba Gogol', a dit M. Dubeuf au moment où elle pénétrait dans la salle. Personne n'a ri. C'était comme si une averse de neige s'était soudain abattue sur la salle.J'ai pensé à toutes les fois où j'avais traité Djézone de gogol et j'ai eu honte. Je n'étais pas la seule. Nous étions collectivement victimes d'un retournement de sens. A partir de cette seconde, gogol ne voulait plus dire débile, ça voulait dire un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de longues mains de pianiste." Dès l'instant où la plus belle fille du monde débarque dans sa classe, Sandra, la narratrice de cette histoire, sait que plus rien ne sera comme avant...